Page:Hennique – Deux nouvelles, 1881.djvu/26

Cette page a été validée par deux contributeurs.


II



Les croque-morts crachèrent dans leurs mains et soulevèrent la bière. Mâtin, elle était lourde. Quand tous eurent trouvé une position satisfaisante pour qu’aucun effort ne fût perdu, ils avancèrent de quelques pas. Tonnerre ! voici que l’angle formé par la porte et le mur du couloir manquait de tournant, à cette heure ! Le cercueil fut dressé, la tête de la morte en bas, puis descendu en hauteur dans l’étroit corridor. Et pendant qu’on se remettait en marche, après de nouvelles difficultés pénibles, la concierge courut