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LES ANTILLES FRANÇAISES.

basse toujours couronné de verdure, la savane et le jardin des plantes ; à droite : la paroisse du Mouillage et les pitons du Carbet qui ferment l’horizon du côté de la terre ; à ses pieds : la rade remplie de navires ; au loin, la mer resplendissante, sur laquelle se détachent les voiles blanches de nombreux bateaux.

La paroisse du Mouillage s’étend le long de la mer et de là monte en amphithéâtre jusqu’au morne taillé à pic qui domine la ville.

Les quais et les rues du bord de la mer sont occupés par les commissionnaires, les commerçants et les magasins où sont exposées les marchandises venant de France.

La place Bertin, sur le port, plantée de tamarins qui l’ombragent, est le lieu de réunion de tous les négociants de la ville ; c’est là que se tient la Bourse.

Les rues perpendiculaires à la mer sont montueuses, raides et presque impraticables : dans certains endroits même, elles se terminent en escaliers. Les voies parallèles