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LA MARTINIQUE.

Nous les décrirons dans la partie de cet ouvrage relative à la Guadeloupe, parce que c’est cette île qu’ils ont le plus éprouvée. Nous nous contenterons de signaler ici, puisque nous sommes à la Martinique, celui de 1737 auquel on attribue la destruction de tous les cacaoyers, qui étaient jusqu’alors une des principales exploitations agricoles de l’île.

Quant à la pluie, la quantité moyenne qui en tombe annuellement est de 217 centimètres au niveau de la mer. La différence entre les années pluvieuses et les années sèches est d’environ 33 centimètres.

Malgré cette eau, qui est véritablement un bienfait de la nature, la température moyenne de la Martinique, à l’ombre et à deux mètres au-dessus du niveau de la mer, n’atteint pas moins de 26° centigrades ; elle monte quelquefois jusqu’à 35° et son minimum est rarement inférieur à 25°. En revanche, au sommet des montagnes les plus élevées (le Carbet et la montagne Pelée), pendant les mois de février