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LES ANTILLES FRANÇAISES.

Nos colonies, qui nous furent rendues en 1814 par le traité de Paris, subirent pendant les cent jours un nouvel envahissement, et nous revinrent enfin en 1816, pour ne plus nous être enlevées.

Malgré la période extraordinairement agitée qu’elles venaient de traverser, nos colonies se trouvaient, à ce moment, dans un état de prospérité relative, et la dernière occupation anglaise leur avait même, jusqu’à un certain point, profité. À leur arrivée dans les îles, les Anglais ne modifièrent en rien l’administration, les fonctionnaires furent conservés et les créoles gagnèrent à la fréquentation continuelle de ces hommes pratiques, laborieux et économes.

Le soin des plantations, négligées pour la course, redevint la seule occupation des colons, qui ne tardèrent pas à renouer des relations commerciales avec l’Europe.

Malheureusement, les rivalités de races, sur lesquelles nous donnerons plus loin des dé-