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lui fallut se livrer saute immédiatement aux yeux : des alinéas, des phrases, des parties de phrases, ont été élaguées du numéro primitif et ne se retrouvent plus dans celui où figure l’article en question ; tandis que, si cet article eût fait partie du premier état, on se serait borné à l’enlever, et à remplir le vide tellement quellement, sans toucher au reste.

Quant à la manière dont les faits se sont passés, j’ai pour garant l’abbé de Saint-Léger, dont l’autorité en pareille matière est généralement admise.




Ce qui précède était sous presse quand une trouvaille inespérée est venue me fournir de nouveaux détails sur le fait en question. J’ai parlé, page 106, d’après Monteil, d’une Requête de Renaudot à la reine, que le savant historien signalait comme ayant une grande importance pour l’histoire du journalisme. J’avais inutilement cherché ce document, et désespérais de jamais le trouver, quand un heureux hasard me le fit découvrir au beau milieu d’un volumineux recueil factice de pièces concernant l’université, et spécialement la faculté de médecine.

Je ne fus pas moins surpris de voir que le principal des griefs auxquels cette requête avait pour but de répondre était précisément l’article que l’on