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de Roquefort, Benjamin Constant, Jay, Jouy, Lacretelle, etc.

Plusieurs tentatives ont été faites dans ces trente dernières années pour ressusciter le Mercure, ou plutôt plusieurs recueils ont tenté de se fonder sous ce titre. En 1823, une réunion d’écrivains libéraux fonda le Mercure du XIXe siècle, dont les principaux rédacteurs furent MM. Tissot, directeur ; Artaud, Bert, Berville, Félix Bodin, Dulaure, Em. Dupaty, Senancourt, etc. Après quatre années d’existence, il changea de titre et de rédacteurs, et fournit, sous le nom de Mercure de France au XIXe siècle, une nouvelle carrière de cinq années. Tombé en 1832, il essaya de se relever, en réduisant son titre à la plus simple expression : Mercure ; mais il n’eut pas la force de faire deux pas.

Enfin 1851 vit naître encore un Mercure de France, revue universelle de la littérature et des beaux-arts qui vécut jusqu’au commencement de 1853, l’espace de trois volumes.


Nous reviendrons en temps et lieu sur le rôle politique qu’a joué le Mercure depuis la Révolution. Mais nous croyons devoir dès à présent résumer sous la forme d’un tableau, dressé d’après le catalogue de la Bibliothèque impériale, la bibliographie de ce volumineux recueil ; elle pourra épargner quelques ennuis aux chercheurs, car les indi-