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no 73 au no 92 ; il manque donc l’année 1670 et les nos 50 à 72. Y eut-il une quatrième année ? C’est ce que nous ne saurions dire. Le feuilleton qui porte le no 92 a bien pour titre : Mélange — Union, mais le contenu ne semble pas indiquer que Célidie ait dit son dernier mot, et que le moment soit venu, ce moment si longtemps attendu par Cliante, où les deux amants vont confondre leurs destinées.


Nous venons de dire que Robinet, que nous avons déjà rencontré parmi les journalistes de la Fronde, avait également entrepris de continuer la gazette de Loret. Ses Lettres en vers à Madame sont calquées en tout point sur celles de son prédécesseur. La première parut le 25 mai 1665.


Viens là, Musette ! as-tu du cœur ?
Voici pour toi bien de l’honneur :
On t’ouvre certe une carrière
Qui doit te rendre beaucoup fière,
............
C’est à la divine Henriette,
À ce grand astre de la Cour,
Que tu dois écrire en ce jour.


Il s’agit de la sœur de Charles Ier, Henriette d’Angleterre, première femme de Monsieur, mariée le 1er avril 1661, morte empoisonnée le 30 juin 1670.

Voici la date de la lettre :