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Quant au reste, Riolan, je me félicite et je te félicite aussi. Je me félicite de ton opinion favorable à la circulation : je te félicite du livre savant, ingénieux, curieux, souverainement élégant, que tu m’as envoyé et dont je te remercie. Je dois et je désire te rendre les éloges que tu mérites ; mais je ne suis pas à la hauteur d’une telle tâche, et je sais que le nom de Riolan donnera plus de gloire à l’Enchiridion, que mes louanges, quelque grandes qu’elles soient. Ton livre sera célèbre, vivra éternellement et racontera ta gloire à nos descendants, plus impérissable que le marbre. Tu as su parfaitement unir l’anatomie à la pathologie, et tu as enrichi l’ostéologie de faits nouveaux et très utiles. Courage donc, homme éminent, et ne m’oublie pas, moi qui te souhaite une vieillesse prospère, et qui désire que tous tes beaux écrits racontent sans cesse ta gloire.