Page:Harvey - La Circulation du sang, trad. Richet, 1879.djvu/167

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

trouvent convenablement tempérés par un tel mélange, et la nature a ajouté à ces deux sucs, d’une élaboration si difficile, malgré leur nature si dissemblable, une grande quantité de sang très chaud et qui vient en abondance de la rate nourrie par une multitude d’artères. Elle les envoie au foie mieux préparés, et corrige et compense par cette disposition le défaut de ces deux extrêmes.