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Un être naît : salut ! Et l’homme fend l’espace
Dans la rapidité d’une chute qui passe :
Corps déjà disparu sitôt qu’il apparaît.

C’est la Vie ; on s’y jette, éperdu, puis on tombe ;
Et l’Orgue intestinal souffle un adieu distrait
Sur ce vase de nuit qu’on appelle la tombe.