conquérir virilement la libération promise ; dans la lutte, déjà, il s’énervait : un fourmillement de fièvre agaçait sa pensée.
Trois fois, en parlant à Desreynes, il ne put retenir ces phrases stridentes, qu’on lance à coups de cravache, et qui font souffrir celui qui les entend moins que celui qui les prononce.
Cependant, il aimait l’ami, et non plus l’amante : il le voulait ainsi.
Le second soir, il lui sembla presque qu’il n’aimait ni l’un ni l’autre.
Allait-il s’effondrer encore au fond des nihilismes qui l’avaient empoisonné dans la haute Italie ? L’anxiété, sans doute, ne valait rien ? Il eut peur de faillir.
— Partons, dit-il.
Ils descendirent à Pouzzoles ; assailli par les guides, il leva sa canne sur l’un d’eux ; leur foule hua.
— Marauds, cria-t-il, arrière !
Il en eût assommé quelqu’un.
— Pardieu ! Je regrette le temps où pour vingt-cinq sous mes aïeux avaient le droit de vous rompre le crâne !
Puis, comme les autres reculaient : « Est-ce bien moi, pensa-t-il, qui dis de semblables sottises ! La plèbe vous rend marquis ! »
Que lui importaient l’amphithéâtre où Néron joua devant la foule, et le temple d’Isis ?
Il jeta comme un autre son caillou sur la Solfatare
— Allons à Cumes.