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immédiate de Détroit. Il est loin de mes intentions de laisser faire une guerre d’extermination ; mais vous devez penser que le corps nombreux d’Indiens qui s’est attaché à mes troupes ne pourra plus être contenu par moi, si une fois le combat s’engage. Vous me trouverez entièrement disposé à accorder toutes les conditions propres à satisfaire le sens d’honneur le plus délicat. Le lieutenant-colonel M’Donald et le major Giegg ont des pleins pouvoirs pour consentir à tous les arrangements qui peuvent tendre à prévenir l’inutile effusion du sang.  » Cette note était signée parle major-général Broock ; on se borna à lui répondre que le fort serait défendu jusqu’à la dernière extrémité.

Dès que les Anglais eurent reçu cette réponse, ils ouvrirent leurs batteries, et lancèrent des bombes sur Détroit pendant la plus grande partie de la nuit ; on leur riposta du fort, mais sans, d’un côté comme de l’autre, produire beaucoup d’effet.

Le lendemain matin on s’aperçut que les Anglais, protégés par des navires de guerre, débarquaient à Springwells. La ville se trouvant entr’eux et le fort, le feu de celui-ci ne put empêcher ni même troubler le débarquement.