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l’avons dit, dans l’inaction pendant toute cette campagne.

Les mouvements de l’ennemi ainsi que les nôtres se bornèrent dans cette partie à quelques escarmouches et à quelques petites incursions réciproques, où le succès fut généralement balancé, et qui ne produisirent aucun résultat digne d’être rapporté.

Il nous faut maintenant commencer le récit des nouvelles scènes de guerre qui eurent pour théâtre les mers intérieures qui forment un des traits distinctifs de notre vaste continent. Pour la première fois, leurs flots portèrent des escadres et réfléchirent les feux de batailles navales ; bientôt elles devinrent témoins d’exploits non moins éclatants que ceux achevés sur l’océan par nos plus illustres marins. Au moment de la capture de Détroit nous n’avions pas un seul bâtiment armé sur le lac Érié et nos forces sur le lac Ontario se bornaient au brick Onéida de seize canons, commandé par le lieutenant Woolsey. Au mois d’octobre, le commodore Chauncey arriva à Sackeltharbour avec un bon nombre de matelots. Il acheta tous les navires du commerce qui pouvaient être armés en guerre, et envoya le lieutenant Elliot, dont nous avons déjà