crachaient en écumant la suprême insulte :
« Bâtard ! Damné bâtard ! »
Et comme un refrain revenait la protestation exaspérée :
« Foul !… Il a frappé au-dessous de la ceinture… Foul ! »
Autour des cordes du ring il y eut de courtes et violentes bousculades ; des furieux qui tentaient d’intervenir s’écroulèrent sous les poings massifs des soigneurs et des satellites.
Sous la lumière aveuglante des lampes électriques, au milieu du tumulte à son paroxysme, sous les cris incessants de : « Foul ! » et de : « Bâtard !… Damné bâtard ! », Bill White, oublieux de tout cela, tout entier à son ouvrage, acheva l’adolescent blond qui titubait. Trois fois il l’envoya rouler à terre ; la troisième fois sa tête sonna contre les planches du ring et il resta couché, les bras en croix, svelte et blond, pareil à un éphèbe que la fatigue a surpris et terrassé au milieu d’une tâche trop dure.
Pendant quelques instants le tumulte