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BATTLING MALONE

les cris qui venaient des galeries supérieures et qu’il ne comprit pas non plus — tout cela le troubla un peu. Les applaudissements nourris qui l’accueillirent ne suffirent pas à dissiper sa gêne, et il fut heureux de pouvoir bientôt disparaître entre les cordes et retourner s’asseoir auprès de ses amis.

Les combats qui se disputaient ce soir-là furent intéressants, sans plus. Pat les suivit des yeux avec attention ; mais ce qui malgré lui l’absorbait constamment, ce fut le contact qu’il prenait avec l’atmosphère d’une arène pugilistique française, et avec l’âme collective d’une foule française encourageant ses hommes à la victoire.

Lady Hailsham, assise à côté de lui, lui demanda vers la fin :

« Eh bien, Pat, qu’est-ce que vous dites de leurs boxeurs, et du public ? »

« Les boxeurs ne sont pas si mauvais que cela ! — fit Pat avec indulgence.

— Le public… ils sont beaucoup qui ont l’air de ne pas y connaître grand’chose,