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BATTLING MALONE

ment la vie douce et magnifique à laquelle il venait de goûter, parmi des gens du meilleur monde qui le traiteraient en égal, des femmes pleines de beauté et de grâce un peu féerique, qui marcheraient à son côté !…

Et pour avoir tout cela il ne lui restait plus qu’à rosser un Français. Un Français ! Pat eut un sourire de pitié méprisante, et instinctivement il esquissa le geste facile qui devait remettre toutes choses en ordre, et humilier sans appel ces impudents étrangers.

Et l’entraînement commença. Tout avait été arrêté d’avance avec soin : quinze jours au hall de Deptford, avec des marches quotidiennes du côté de Greenwich et de Blackheath ; puis trois semaines à Eastbourne, et enfin pour acclimater Pat les derniers jours à Maisons-Laffitte, où Sladen avait déjà fait le nécessaire.

Steve Wilson et Jack Hoskins reprirent le collier avec allégresse, et déclarèrent ponctuellement, deux fois par jour : « Qu’il cognait encore plus dur qu’avant, l’ani-