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BATTLING MALONE

à épier ses attitudes et ses airs d’enchantement.

Mais lorsqu’ils furent arrivés à Eastbourne par la route qui descend en pente rapide après avoir franchi une colline d’où l’on voit à la fois la ville et la mer, d’autres sensations également magnifiques attendaient Pat ; l’hôtel où ils descendirent, qui lui parut être l’édifice le plus grandiose qu’il eût jamais vu ; les domestiques en livrée qui ouvrirent la portière et les escortèrent ensuite jusque dans le hall d’entrée ; le luxe des décorations et des meubles, les tapis épais ; les gens qui les entouraient et dont ces splendeurs étaient évidemment le cadre habituel — Pat en fut ébloui.

Seulement son protecteur était là à côté de lui, qui lui dirait où aller et que faire et veillerait sur lui ; de sorte qu’il ne se sentait guère gêné et qu’en quelques minutes un peu de sa hardiesse d’enfant du pavé lui revint. Il en eut besoin quand ils pénétrèrent dans la salle à manger.

Elle était semée de petites tables rondes