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Enfin sur les derniers feuillets, au milieu de ratures incalculables et de reprises en tout sens, on devine, plutôt qu’on ne lit, un exposé développé du conte.


La première ébauche comprend 105 feuillets de papier bleu grand format.

Ces 105 feuillets sont paginés 1 à 37, le même étant répété souvent cinq ou six fois, reprenant l’esquisse modifiée d’un même passage. Les ratures témoignent d’un grand effort « … mais depuis trois jours, je ne décolère pas, je ne peux mettre en train mon Histoire d’un cœur simple. J’ai travaillé hier pendant 16 heures, aujourd’hui toute la journée, et ce soir, enfin, j’ai terminé la première page. » (Lettre à Mme Roger des Genettes. Corresp., t. IV.)

La deuxième ébauche est écrite au verso de ces 105 feuillets ; elle présente le même aspect que la première sans moins de surcharges. Quant à la troisième, elle comprend 34 feuillets de papier bleu grand format paginés 1 à 34. Elle équivaut en réalité au manuscrit. Le papier blanc qui l’enferme porte cette inscription :


UN CŒUR SIMPLE.
MANUSCRIT.


Quelques pages sont encore très corrigées, mais c’est le texte exact du manuscrit définitif (Voir note à la fin du volume.)


Un Cœur simple a paru en feuilleton dans le Moniteur universel, du 12 au 19 avril 1877.