Page:Gustave Flaubert - Trois contes.djvu/130

Cette page a été validée par deux contributeurs.

quitté mon grand roman[1] pour écrire une petite bêtise moyenâgeuse qui n’aura pas plus de 30 pages. Cela me met dans un milieu plus propre que le monde moderne et me fait du bien. » (Corresp., t. IV.)




LES ÉBAUCHES.


Il y eut deux ébauches absolument indéchiffrables de ce conte ; elles s’étendent sur 74 feuillets, le verso ayant servi à la seconde ébauche. Le procédé de travail est ici le même qui fut employé pour le conte précédent.

Un dossier contient, criblé de ratures, le scénario illisible et les notes documentaires.

Sur le premier feuillet de ces notes, en tête, est écrit le mot Chiens. Suit alors l’énumération des races différentes de chiens, leurs qualités, caractères, dons, etc., puis toute une annotation de la mission du chien de chasse, ses ruses, le dressage, les soins, etc.

Sur un autre feuillet, le mot Cerf au-dessous duquel est une annotation détaillée du cerf, la façon dont on le chasse, à quelle époque, les moyens auxquels on reconnaît le passage du cerf dans les prairies, bois, comment il meurt, etc.

Sur un autre feuillet, le mot Vol, où nous trouvons une annotation sur le vol du gerfaut, du faucon, leurs mœurs.

Un dernier feuillet à cette désignation : Vautrait, puis viennent des notes sur le loup, le sanglier, etc.

Nous n’avons pas trouvé de notes particulières rappelant l’image du vitrail, ni de croquis comme en trace quelquefois Flaubert sur ses feuillets d’ébauches.

Le manuscrit est une recopie très nette où n’apparaissent que de très rares corrections sans importance. (Voir note à la fin du volume.)

La Légende de Saint Julien l’Hospitalier a paru en feuilleton dans le Bien public, du 19 au 22 avril 1877.

  1. Documentation de Bouvard et Pécuchet.