Et enterré !
Pauvre frère ! (Tristan, Commines, Olivier entrent.) Hélas ! oui, messieurs, mon frère de Guyenne vient de mourir ; il sera fait des processions pour le repos de son âme et nous-même nous irons à Tours en pèlerinage.
On a mis la main sur le curé !
C’est un curé de Saint-Jean-d’Angely qui l’a empoisonné, mais, Pasques Dieu ! nous ferons bonne justice du Sarrazin, son interrogatoire ne sera pas long, et pour argument on lui montrera la corde. Ah ! pauvre frère ! cher ami ! nous sommes bien désolés de ta perte, toute la noblesse va être en larmes.
Sans doute, sire, mais enfin la Guyenne maintenant est à vous.
Il a raison, ce bon Commines ; il faut se consoler, n’est-ce pas ? (Bas, à Olivier.) As-tu encore du poison ?
Oui, sire.
Le reste est pour lui, avant peu il faut qu’il meure ; si le diable allait dire que tu lui as proposé… il te perdrait. (Haut.) Je voudrais savoir comment il l’a fait mourir. Mais nous en tirerons vengeance, soyez-en sûrs, la Vierge sera contente de moi. Désirant avoir le plus tôt possible des nouvelles de mon frère, dont