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enfin arrivé à me créer une position lucrative.
» Je reviens du Pérou, mon cher Claude, avec une fortune qui suffira largement à nous tous.
» Je veux retourner dans notre charmant village de Corenfleurs, y vivre près de toi, avec tes enfants, et te voir jouir avec moi du fruit de mes peines et de mes travaux.
» Mon excellente femme se fait une fête de te voir ; elle souhaite que tes enfants soient nombreux, car nous avons, hélas ! perdu ceux que nous adorions ; rien n’adoucira notre chagrin autant que de considérer les tiens comme les nôtres.
» Dans quelques jours, nous serons réunis, et nous nous embrasserons d’autant plus fort que la séparation a été assez longue.
» À bientôt ! mon bon Claude ; le