tirent Louis Jolliet et le père Marquette, à la recherche d’une route vers l’océan Pacifique. Ils suivirent les traces de Nicolet et de Radisson, découvrirent le Mississipi. Passant aux bouches de l’Arkansas, du Missouri et de l’Ohio, ils revinrent avec la certitude que le Mississipi se jette dans l’Atlantique. À la fin de septembre, ils étaient de retour à Michillimakinac. Jolliet dit adieu au Père Marquette et reprit le chemin de Québec. Près de Montréal, au Sault-Saint-Louis, son canot chavira, entraînant la perte de tous ses papiers, notes, cartes et deux compagnons. « Je fus sauvé, dit-il, après avoir été quatre heures dans l’eau, par des pêcheurs qui n’allaient jamais dans cet endroit. Il ne m’est resté que la vie ». Michillimakinac devint un poste de traite important et prit plus tard le nom de Mackimac.
Michinamekus est le nom d’un lac sur la branche ouest de la rivière du Lièvre en Québec.
Un canot frappe un roc dans un rapide et se brise, on dira Pilotin tchiman : le canot est brisé. Certains disent : Michipikwatin « la montagne à grosse bosse ».
Michipicoten est le nom d’un fort français construit vers 1700 sur la rivière Magpie ; le nom d’une île, d’une baie, d’une mission desservie par le Curé de Wawa, d’un havre et d’une rivière qui déverse ses eaux dans le lac Supérieur, en Ontario.
Michipicoten est reliée au Sault Sainte-Marie par le chemin de fer Algoma Central.