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fluides ( à litres), en utilisant des canaux de quelques dizaines de micromètres » [29]. Selon P. Tabeling, « on peut définir la microfluidique comme [une discipline] portant sur les écoulements de fluides simples ou complexes, mono ou multiphasiques, dans des microsystèmes artificiels, c’est-à-dire fabriqués à l’aide des nouvelles technologies[note 1] » [30]. La première définition fait bien apparaître la dualité de la microfluidique : en tant que science, elle englobe l’étude des phénomènes et la physique des fluides à l’échelle micrométrique ; en tant que technologie, elle contient également une dimension applicative. Cependant, la définition de Whitesides fait porter le préfixe micro sur la dimension de canaux[note 2] ; or, certains systèmes microfluidiques, par exemple les dispositifs d’électromouillage sur diélectrique, fonctionnent en gouttes, sans canaux [31], [32]. Tabeling donne quant à lui une définition d’ingénieur qui, comme il le souligne lui-même, exclut l’ensemble des systèmes microfluidiques naturels, tels que les capillaires sanguins ou le transport de sève dans les plantes (Fig. 1.


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