Page:Groulx - L'appel de la race, 1923.djvu/140

Cette page a été validée par deux contributeurs.
140
L'APPEL DE LA RACE

il comprit ce qu’un seul mot de sa part pouvait créer de bouleversement à son foyer. Un seul parti lui restait : dévorer en silence son affront et son chagrin. Il s’y résigna le mieux qu’il put. Sa seule consolation pendant ces durs moments, ce fut encore de s’appuyer sur l’affection de Virginia, qui, toujours bonne, pansa avec des mains plus douces la vive blessure. Ce fut aussi de recevoir de Wolfred un petit billet ainsi conçu :

Mon cher papa,

Tu sais mes convictions à moi. Pourtant je ne crois pas qu’un fils qui a du cœur et le moindre sentiment des convenances, puisse se permettre de pareilles rosseries. Je l’ai écrit à William et je veux que tu le saches.

Ton aîné,
Wolfred.