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si bien qu’il se flattait aussi d’hériter de la maison à la barbe de ses frères.

Quant au maître d’armes, avant de connaître tous les secrets de son art, il dut recevoir plus d’un bon coup d’estoc et de taille ; mais la récompense promise soutenait son courage, en même temps qu’il exerçait son œil et sa main.

Quand l’époque fixée pour le retour fut arrivée, les trois frères se réunirent à l’endroit convenu, puis ils regagnèrent ensemble la maison de leur père.

Le soir même de leur retour, tandis qu’ils étaient assis tous quatre devant la porte, ils aperçurent un lièvre qui accourait à