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LA MORT LA PLUS DOUCE POUR
LES CRIMINELS.


On a cru longtemps que c’était la mort instantanée. On s’est trompé. Voici qui le prouvera.

Un homme qui naguère avait rendu de grands services à sa patrie, et qui, par conséquent, était bien noté près du prince, eut le malheur, dans un moment d’égarement et de passion, de commettre un crime par suite duquel il fut jugé et condamné à mort. Prières et supplications n’y purent rien : on décida qu’il subirait son arrêt. Toutefois, eu égard à ses bons antécédents le