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entendre, « nous ne t'abandonnerons pas. Viens vers mes sœurs, viens que je te présente à notre mère, et nous te soulagerons dans ta détresse ».

Et ayant levé la tête, Nono reconnut sa protégée qui lui faisait des signes, qu'il comprit immédiatement cette fois-ci. L'abeille lui indiquait de se lever et de la suivre.

Il obéit aussitôt, se leva, suivit sa conductrice qui se dirigeait vers l'arbre qui servait de ruche. Mais au fur et à mesure qu'ils s'en approchaient, le vieux tronc perdait sa forme ; ses contours s'atténuaient, son aspect se transformait, et lorsque Nono n'en fut plus qu'à quelques pas, il avait devant lui un magnifique palais, placé sur une vaste terrasse à laquelle on accédait par un large escalier aux rampes de marbre.

Une élégante colonnade, formant vestibule, entourait le monument, où se pressaient la foule des abeilles affairées et remuantes, s'occupant, les unes d'aérer les différentes pièces du palais, d'autres de transporter le