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––––––J’ai tout perdu, sabre et bretelle ;
––––––Je n’ai gardé, dans mon malheur,
––––––Que la moitié d’une hirondelle !
––––––Et la moitié de l’hirondelle
––––––––––Chantait, ainsi :
––––––––––––Coucou !
–––––––––––––Etc., etc.
TOUS.
––––––––––––Coucou !
–––––––––––––Etc., etc.
FRANCINE et MISTIGRIS.
III
––––––L’exilée entend le captif ;
––––––Bien vite elle change de rive,
––––––Et par un bonheur excessif,
––––––Le captif aima la captive.
––––––Et, le même soir, un pasteur,
––––––Touché de leur peine mortelle,
––––––Mettait un terme à leur malheur,
––––––En recollant leur hirondelle.
––––––Et l’hirondelle raccommodée
––––––––––Chantait, ainsi :
TOUS.
––––––––––––Coucou !
–––––––––––––Etc., etc.
ADALBERT, parlé.
––––Ah ! victoire, mon œuvre est terminée !
TOUS.

Hurrah !

MISTIGRIS.
––––Mes bons amis, au maître inimitable
––––Du triomphe l’honneur doit être décerné ;
––––Que son front trop bas, mais aimable,
––––––Par la beauté soit couronné.
––––––––Qu’on s’empare de lui,