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––––––Voulez-vous, par un chant plaintif,
––––––Suivre cet orage qui gronde,
––––––En disant l’ode du captif ?
LES RAPINS, à voix basse.
––––––Entonnons l’ode du captif !
MISTIGRIS.
COUPLETS
I
––––––Sur la pointe d’un noir rocher
––––––Une jeune et tendre exilée
––––––Regrettait voiture et cocher
––––––Et son existence étoilée.
––––––Ses yeux étaient mouillés d’un pleur :
––––––J’ai tout perdu, s’écriait-elle,
––––––Je n’ai gardé, dans mon malheur,
––––––Que ta moitié d’une hirondelle !
––––––Et la moitié de l’hirondelle.
––––––––Chantait ainsi :
TOUS.
––––––––Chantait ainsi : Coucou !
–––––––––––Hirondelle
–––––––––––Sois fidèle !
––––––––––––Coucou !
––––––––––––Coucou !
REPRISE DU REFRAIN, par le chœur.
––––––––––––Coucou !
–––––––––––––Etc., etc.
FRANCINE.
II
––––––Captif au sein des Osmanlis,
––––––Un soldat couvert de vaillance
––––––Cherchait dessous les tamaris
––––––S’il ne trouverait pas sa lance.
––––––Hélas ! disait-il, quell’ douleur !