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POUPARDET.

Oui, des petits regrets !

ADALBERT.

Vous croyez ?

FRANCINE.

Oui, il n’y a que ce moyen d’en finir. Tenez, faites cela… et je pose pour votre Cupidon.

ADALBERT.

Vrai ?

FRANCINE.

Foi d’honnête homme !

ADALBERT.

Elle va poser pour mon Cupidon ! Soit, dictez !

FRANCINE.

Écrivez ! (Elle dicte.) « Monsieur, vous avez pris la mouche pour une simple plaisanterie.. Ma loyauté me fait un devoir de proclamer que mon intention n’était pas d’offenser une personne estimable. Si cette explication ne vous suffit pas, je me mets à votre disposition la semaine prochaine. »

ADALBERT, après avoir écrit.

Parfait, voilà ! Êtes-vous contente, voisine ?

FRANCINE.

Très-contente… pour vous.

POUPARDET, à part.

Elle est adorable !

FRANCINE.

Et maintenant, j’ai une heure à vous donner, que faut-il faire ?

Elle met la lettre dans sa boîte au lait.