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- Un écuyer, un militaire,
- Se trouvèrent sur mon chemin ;
- Un boursier, un clerc de notaire,
- Un peintre m’offrirent leur main.
- Un écrivain, galant fidèle,
- Mit à mes pieds ses droits d’auteurs,
- Un médecin, sa clientèle
- Et son diplôme de docteur.
- Un avocat, un journaliste,
- M’offrirent galamment leur bien…
- Je te dispense de la liste
- De ceux qui ne m’offrirent rien.
- Enfin sonna l’heure de gloire ;
- Le succès me suivant partout ;
- Ma chère, c’est à n’y pas croire.
- Ne voulant rien, on m’offrait tout.
- Sur les couronnes dans l’arène
- Je marchais comme sur des cœurs ;
- Que m’importait, à moi la reine,
- Couronne de comte ou de fleurs ?
- J’aimais, pour charmer ma jeunesse,
- Sans trop songer au cinq pour cent,
- Et, dans les moments de tristesse,
- Je me consolais en pensant
- Qu’enfant quand j’étais saltimbanque,
- Etc., etc.
Mais je bavarde, et j’oublie que toi aussi tu te maries. Comment va ton fiancé Sosthène ?
SOUCHARD.
Sosthène ! parlons-en ! un joli magot ! Sosthène !
FRANCINE.
Silence dans les rangs !.. (A Paméla.) Entrons dans