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SONT LES CONSEILS DU DIABLE.

« Madame Ducornet se rappelle au souvenir de madame Brémond, et la remercie de son offre obligeante. Elle a trouvé pour le bal de la cour une étoffe propre à remplacer la pièce de satin dont madame Brémond lui avait parlé. »
Votre tout dévoué,
« B. Ducornet, »


— Que signifie tout cela ? s’écria M. Brémond en froissant les deux lettres. Un mariage rompu et une fourniture manquée !

— Mon ami, ta femme s’ennuyait ; elle a suivi les conseils du diable. La voilà justement qui rentre avec M. Alfred de Lespars. Tu n’as plus qu’à prier Dieu pour que son ennui s’en tienne maintenant à la fourniture manquée et au mariage rompu.