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SIMILITUDE — SIMON

X) ; l’IIOMME DONT LES TERRES ONT BEAUCOUP RAPPORTÉ (LllC, xn) ; I’Ami venant à minuit (Luc, xi) ; les Noces (Luc, xix) ; le Figuier stérile (Luc, xiii) ; le Grand souper (Luc, xiv) ; la Brebis perdue (Luc, xv ; Matth., xvm) ; (a Drachme perdue(Lmc, xv) ; I’Enfant prodigue (Luc, xv) ; L’Econome infidèle (Luc, xvi) ; Lazare et leRiche (Luc, xm) ; le Juge inique (Luc , xvm) ; le Pharisien et le Péacer (Luc, xvm) ; les Ouvriers engagés a diverses heures (Matth., xx) ; les Talents (Matth., xxv) ; les Marcs d’argent (Luc, xix) ; les Deux Fils (Matth., xxi) ; les Vignerons (Matth., xxi ; Marc, xn ; Luc, xx) ; les Noces royales (Matth., xxii ; ) ; les DixViEitGEs(<Va///i.,xxv).

— V Evangile selon saint Jeanne contient aucune parabole proprement dite. E.-H. Vollet.

Bibl. : Théologie. — Thiersch, Dir Gleichnisse Chrisli :

Francfort, 16137 ; V éd. 1S75. — Etlni. Stapfer, Similitudes, 

dans l’Encyclopédie des sciences reliç/ieuses, de F. Lichtenberger, t. XII. Paris, 1882.

SIMILOR (V. Laiton).

SIMITCH (Georges), diplomate et homme d’Etat serbe, né à Belgrade le 28 févr. 1843. Il entra au service du ministre des affaires étrangères en 1866, après avoir passé quatre ans à Berlin, à Heidelberg et à Paris, où il avait étudié les sciences politiques et économiques. En 1882, il fut nommé agent diplomatique et consul général de Serbie à Sofia d’où il fut rappelé en 1884, à cause de la rupture des relations diplomatiques entre la Serbie et la Bulgarie. En 1887, il fut envoyé à Saint-Pétersbourg en qualité d’envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire, et de là, il passa avec la même qualité, en 1890, à Vienne. 11 occupa ce poste jusqu’au 24 janv. 1894, lorsqu’il fut nommé président du conseil et ministre des affaires étrangères. Mais au commencement du mois d’avril de la même année, il donna sa démission et fnt nommé de nouveau ministre de Serbie à Vienne. Le 30 déc. 1896, il fut appelé pour la seconde fois à former le cabinet qui dura jusqu’au 23 oct. 1897. Au mois de janv. 1900 il fut nommé ministre de Serbie à Rome. M. G. SIMITHU. Ruines de Tunisie (V. Chemtou). SIM LA. Ville de l’Inde, ch.-l. d’un district du Pendjab, à 2.159 m. d’alt., sur un contrefort boisé de l’Himalaya ; 15.000 hab. en hiver ; 30.000 en été. Située à 125 kil. N. de la gare terminale d’Ambala, Simla est depuis 1864 la résidence d’été du gouvernement de l’Inde ; le palais du vice-roi, les maisons luxueuses des Européens la caractérisent. La température moyenne annuelle est modérée +12", 7 (janvier + 4". 5, juin +19°, 8). Mais il pleut beaucoup en été (1893 millim. de juin à octobre, 344 millim. de novembre à mai).

SI M ME. Rivière de Suisse, dans le tant, de Berne, sort d’un glacier des Alpes bernoises, traverse la vallée du Simmenthal dans l’Oberland et se jette dans la Kander, qui coule dans le lac de Thoune.

SIMMEL (Georg), sociologue allemand contemporain, professeur à l’Université de Berlin. Ses principaux ouvrages sont : Die Problème der Geschichle Philosophie (Leipzig, 1892) ; Ueber Soziale Differenxderung (Leipzig, 1890) ; Einieitung in die Moralwissenschajï (Leipzig, 1892, 2 vol.). et tout récemment Philosophie des Geldes (Leipzig, 1901). Il s’est efforcé de concevoir et de constituer une sociologie spécifique, différente des disciplines • déjà lormées dans l’ordre des sciences sociales. Bibl. : Bougi.e, les Sciences sociales en Allemagne ; Paris.

SIMMERN. Ville de Prusse rhénane, district de Coblentz, dans le Hunsruck. sur la Simmer ; 2.113 hab. Autrefois capitale d’une principauté attribuée de I ’(30 à 1559 à une branche cadette des Wittelsbach, puis au Palatinat électoral ; française de 1801 à 1815. SIMM I AS, poète grec de Rhodes, vivait vers 300 av. J.-C. Il fut l’auteur de poèmes figurés, dont les vers retraçaient la forme d’un œuf, d’une hache, d’une aile, etc. (cf. Bergk, Anthologia lyrica, 1890, 4 e éd.). Bibl. : H.i :hkri.in, De figu.ra.tis curminibus grsecis : Hanovre, 1886,

SIMNAN. Ville de Perse, à l’E. de Téhéran, entourée d’un mur en torchis, avec tours et portes en mauvais état et une citadelle au N.-O. où réside legouverneur ; 16.000 hab. Elle est remarquable par ses jardins, par des ruisseaux coulant dans les rues et à travers les maisons, parde vieux platanes près du bazar, par un ancien minaret faisant partie de la mosquée-cathédrale aujourd’hui en ruines. Feth-AIi-Châh y a fait élever une mosquée moderne à laquelle est attaché un collège. On cultive le tabac dans les vergers qui entourent la ville. Imad-eddin-Massoud, ministre de Tamerlan, Ghiyas-eddin Salar. chef de la chancellerie du même prince, Chems-eddin Ali, ministre de Châh-Rokh, et d’autres grands personnages de l’administration des Timourides étaient originaires de Simnan. On y parle, ainsi que dans la bourgade voisine de Lasguird et dans le village de Sourkha, un dialecte iranien particulier qui, d’après Khanikov, se rattache au patois du Mazandéran. CI. Huart.

SIMOCATTA (Tneophi/lacle) , historien byzantin du vn e siècle. Il était originaire d’Egypte et vécut sous Héraclius. Sans parler de quelques œuvres secondaires de jeunesse, il a écrit des ’laxop’.cu qui racontent en huit livres le règne de l’empereur Maurice (582-602). Malgré la complication et le manque de goût de son style maniéré et précieux, ii a, par son amour de la vérité, une grande valeur historique. Ses sources principales sont Ménandre et Jean d’Epiphane ; mais il a surtout puisé à des informations contemporaines. Son livre fut très populaire à Byzance. Photius l’analyse longuement ; Constantin VII le comprit dans son Encyclopédie historique. Une bonne édition critique a été donnée par de Boor (Leipzig, 1887). Ch. D. SIMODA. Ville du Japon (V. Chimoda).

SI MOIS (Fleuve) (V. Troie).

SI M ON -la- Vineuse, (loin, du dép. de la Vendée, arr. de Fontenay-le-Comte, cant. de Sainte-Hermine ; 756 hab. SIMON (Saint), apôtre. Ce nom, variante de celui de Siméon, est porté par un grand nombre de personnages de l’histoire juive, notamment un grand prêtre juif, fils d’Onias, connu par les embellissements qu’il fit au temple de Jérusalem ; — Simon II, tils d’Onias II. qui empêcha Ptolémée Philopator de pénétrer dans le sanctuaire ; -Simon, intendant du temple de Jérusalem, qui aurait dénoncé au gouverneur syrien les trésors renfermés dans ses cachettes ; — le plus connu de tous, l’apôtre Simon, dit Pierre (V. ce nom). — Un second apôtre, Simon dit le Zélote, c.-à-d. l’antihelléniste, est souvent identifié à ’ Simon « frère du Seigneur ». La légende lui fait subir le martyre à Rome sous Trajan, après qu’il eut prêché l’Evangile en Egypte, dans la Cyrénaïque, dans la Mauritanie, en Libye ; d’autres l’envoient en Perse et en Babylonie. — Un sixième Simon est le frère de Jude, Jacques et Joses, par conséquent du Christ, et souvent identifié au précédent. — Un certain Simon, natif de Cyrène, fut requis pour soulager Jésus, que sa croix accablait. — Simon, dit le Lépreux, c à Béthanie, eut l’honneur de recevoir à sa table Jésus et ses disciples quelques jours avant la crise finale ; c’est alors qu’une femme répandit sur ses pieds un parfum de grand prix.

SIMON (Richard), érudit français, néà Dieppe le 13 mai 1638, mort à Dieppe le 21 avr. 1712. Après avoir fait ses études au collège de Dieppe et à la Sorbonne, il entra dans la congrégation de l’Oratoire, avec l’intention de se livrer à l’étude des anciennes littératures orientales et particulièrement des livres sacrés du christianisme. Personne ne l’avait préparé à des travaux de ce genre. Nul n’a mieux mérité que R. Simon l’épithète d’autodidacte. La bibliothèque des Oratoriens de la rue Saint-Honorè, riche en ouvrages orientaux, lui offrit des ressources précieuses ; mais R. Simon ne doit rien aux hébraisants de l’Oratoire, non plus qu’aux autres exégètes catholiques, protestants ou juifs du xvn’ siècle. Il commença à se faire connaître par un factum en faveur d’un juif condamné au feu par le parlement de Metz sous l’inculpa-