Page:Grande Encyclopédie XXX.djvu/305

Cette page n’a pas encore été corrigée

— 291 —

SORGUE SORRENTE

SORGUE. Rivière du dép. de VAveyron (V. ce mot. t. IV, p. 896).

SORGUE. Rivière du dép. de Vaucluse (V. ce mot). SORGUES. Coin, du dép. de Vaucluse, urr. d’Avignon, cant. de Bédarrides ; 4.161 hab. Stat. du chem. de fer P.-L.-M. Centre du commerce de la garance. Filât. et moulinage de soie ; fabr. de soude.

SORI ou SORY (Alch.). Produit de l’altération spontanée des pyrites, sous l’intluence de l’air et de l’eau ; il consistait en sulfate basique de fer, mélangé de divers autres corps ; d’aspect gras, d’odeur vireuse, de couleur rouge tournant au noir, congénère du misy. M. B. SORI A. I. Ville. —Ville d’Espagne (Vieille— Castille), ch.-l. deprov., àl84 kil. N. -N.-E. de Madrid, sur la rive dr. duDuero, à une ait. de 1.049 m. ; 6.285 hab. Chef-lieu d’audience judiciaire (cour d’appel). C’est une ville morte, sans aucune industrie, et ne se livrant qu’au commerce des laines sorianas assez estimées et d’un beurre renommé. Elle a conservé des restes d’anciennes murailles, le palais des comtes de Gomara, dominé par une belle tour, l’églisede San Pedro, qui contient un tableau attribué au Titien. Fondée en 1 122 par Alphonse le Batailleur, elle fut érigée en comté dont Duguesclin fut titulaire. A 5 kil. N.-E., sur une colline de la rive gauche du Duero, sont des ruines importantes que l’on croit être celles de Numance. II. Province. — Une des cinq provinces taillées dans l’ancienne Vieille— Castille. Bornée par les prov. de Logroiïo au N., Ségovie et Burgos à 1*0., Guadalajara au S., Saragosse à l’E., elle s’étend sur 10.318 kii. q. et est à cet égard la 24 e de l’Espagne, a une population totale de 151.530 hab. (48 e sur 49) et une population spécifique de 15 (48 e ). C’est une des provinces les plus déshéritées de l’Espagne. Elle occupe le bord extrême du côté N.-E. du plateau de Castille (plateau de Soria, Picos de l’rbion auN. [2.246], Moncayo [2.348], au N.-E. ; Sierra Pela [1.420], dépendant de la sierra de Guadarrama au S.). La plus grande partie de sa superficie dépasse l’ait, de 1.000 m. Aussi le climat est-il des plus rudes : la moyenne annuelle à Soria est de 11°, 55, celles des diverses saisons : hiver, 4°,I ; printemps, 9°, 7 ; été, 20°, 2 ; automne, 12°, 2 ; le maximum observé a été de 38°, 4, le minimum de — 9°, donnant un écart de 47°,4. La neige reste longtemps en couches profondes pendant l’hiver. Les pluies, assez abondantes, vu l’altitude, sont de 630 mm ,8 ainsi réparties : hiver, 162,2 ; printemps, 212,6 ; été, 92,2 ; automne, 163,8 : aussi les cours d’eau sont-ils nombreux : vers l’O. le Duero et ses affluents, vers l’E. quelques affluents de l’Ebre, comme le Jalon et l’Ai— bama.

Toutes ces conditions indiquent que le pays est peu productif. L’agriculture n’y est pas développée : outre 107.000 hect. de forêts, on considère comme inutilisables 321.000 hect. Les terrains un peu arrosés (regadio) ne couvrent que 17.000 hect. environ, dont la moitié est cultivée en céréales, près de 5.000 en jardins et chénevières, 3.600 en prairies et 120 seulement en vignes que les hivers froids et longs empêchent de pousser. Parmi les 693.000 hect. de seiano, c.-à-d. non irrigués, 360.000 sont cultivés en céréales, le reste est en pâturages, friches, etc. On élève presque exclusivement les moutons (693.000 têtes), produisant la laine soriana, très estimée par sa finesse ; on compte en outre 33.000 chèvres, 5.000 porcs, 5.000 bœufs, 3.000 chevaux, 7.600 ânes, 8.400 mulets ; il y a 11.000 ruches. L’industrie est peu développée, quelques mines qui sont mal .’xploitées. Le commerce diminue, même celui des laines, et l’on n’exporte plus guère que du bois vers Madrid. Du reste, les voies de communication manquent, les fleuves ne sont pas navigables, une seule ligne de chemin de fer, celle de Madrid à Saragosse, traverse l’extrémité S.-E. de la province par Médina Celi ; ce tronçon n’a que ’.0 kil. de longueur. La population, composée de braves gens aux mœurs simples et sobres, émigré vers les plaines. La province est divisée en 5 partidos judiciales et 345 ayuntamientos ou communes. J.-G. K. SORIANU (Mont) (V. Pinde).

SORICIDÉS, SORICINcS(ZooL) (V. Musaraigne). SORIGNY. Corn, du dép. d’Indre-et-Loire, arr. de Tours, cant. de Montbazon ; 1.080 hab.

SO RI N I ER ES (Les) . Coin, du dép. de la Loire-Inférieure, arr. de Nantes, cant. deVertou ; 1.154 hab. SORIO. Coin, du dép. de la Corse, arr. de Bastia, cant. de Santo-Pietro-di-Tenda ; 567 hab.

SORLINGUES (Iles) ou SCILLY. Archipel situé à la pointe S.-O. de la Grande-Bretagne, à 40 kil. 0. du cap Lands End. Il comprend 150 ilôts et une multitude d’écueils ; l’ensemble ne couvre que 1.424 hect. Ce sont des rochers granitiques, revêtus de landes, de mousses, de varechs ; pas d’arbres. Beaucoup de lapins et d’oiseaux de mer. Climat très doux (-f- 14°, 5 en été ; -f- 7°, 2 en hiver), malgré de violentes tempêtes. Cinq îles sont habitées : Saint-Mary (ait. 33 m.), avec le chef-lieu Hughtown et un fort ; Tresco, avec un château et superbe jardin ; Saint-Martin, Sainte-Agnès et Brehar (Bryer). La population, qui était en 1891 de 1.911 hab., vit de pèche et de culture maraîchère. L’archipel appartint aux familles Osborn et Godolphin ; il est depuis 1832 propriété de la Couronne qui l’afferme. Il dépend du comté de Cornouailles. SORMERY. Corn, du dép. de l’Yonne, arr. de Tonnerre, cant. de Flogny ; 813 hab.

SORMONNE. Com. du dép. des Ardennes, arr. deMézières, cant. de Benwez ; 354 hab .

SORNAC. Ch.-l. de cant. du dép. de la Corrèze, arr. d’Ussel, sur le versant oriental du plateau de Millevaches ; 2.013 hab. Chef-lieu -d’une vicairie au x e siècle, cette localité posséda plus tard un prieuré dépendant de celui de Port-Dieu, et qui a subsisté jusqu’à la Révolution. Eglise paroissiale de l’époque de transition. Une autre église s’élevait jadis au voisinage du château de Rochefort. Ce château, qui existe encore en partie (chapelle du xv e siècle, aile du xvn° siècle), commandait une des grosses chàtellcnies de la vicomte de Comborn.

Biul. : Poulbrihre, Dict des paroisses du dioc. de Tulle, t. II.— Champeval, le Bas- Limousin , t. II. SORNAY.Com. du dép. de la Haute-Saône, arr. deGray, cant. deMarnay ; 3ii hab.

SORNAY. Com. du dép. de Saône-et-Loire , arr. et cant. de Louhans ; 1.563 hab.

SORNE. Rivière de Suisse, cant. de Berne, descend du plateau des Franches-Montagnes, traverse la pittoresque cluse ou gorge du Pichoux et so jette dans la Birse, près de Delémont.

SORNÉVILLE. Com. du dép. de Meurthe-et-Moselle, arr. et cant. (S.) de Nancy ; 430 hab.

SORNIN (Le). Rivière de France (V. Loiue, t. XXII, p. 435, et Ruône, t. XXVIII, p. 598).

SORŒ. Ile de Norvège, près d’Hammerfest, 971 kil. q. SORŒ. Ville du Danemark, ch.-l. d’un district, del’ile de Seeland, sur le chem. de fer de Copenhague à Korsoer ; 2.000 hab. Une abbaye cistercienne, datant de 1161, fut sécularisée et transformée en 1586 en une académie (école). L’église renferme les tombeaux de plusieurs rois danois. SOROKI. Ville de Russie, gouv. de Bessarabie, r. dr. du Dniestr ; 12.118 hab. (en 1892), Juifs et Roumains. Commerce de tabac, vin, céréales. Elle a remplacé 01ckionia, grand entrepôt des Génois aux xu e et xm e siècles. SORQUAIN VILLE. Com. du dép. de la Seine-Inférieure, arr. d’Yvetot, cant. de Valmont ; 351 hab. SORQUENIE (V. Costume, t. XII, p. 1163). SORRENTE. Ville de l’Italie méridionale, dans la Campanie, prov. et à 27 kil. S. de Naples, sur des roches à pic hautes de 50 m., au rivage méridional du golfe de Naples, à 8 kil. du bout de la presqu’ile qui le sépare du golfe de Salerne ; 8.500 hab. Archevêché. Vieille enceinte délabrée et restes peu intéressants de l’époque