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— 357 — SALISBURIÉES — SAUSBURY jurassique ; on les a rapprochées des Taxinées, parmi les Conifères, mais la formation d’anthérozoïdes dans le tube A. Salisburia Huttoni (Steenb.) Hr., de l’oolithe de Yorkshire. — C. S. pseudo-Hutloni (Hr.) Sap., de l’oolithe de la Sibérie orientale. — 1). Chaton mâle de la même espèce. — E. Appareil de fructification avec deux graines ’ pollinique du Gingko, constatée par Hirasi, tend plutôt à les rapprocher des Cycadinécs, du moins au point de vue des phénomènes de la fécondation. En résumé, les Salisburiées forment, parmi les Gymnospermes, une classe équivalente aux Cordaïtes, aux Cvcadinées, aux Conifères, etc. Les espèces fossiles de Gingko K ;rmpf. ou Salislnuia Sm. sont assez nombreuses, ainsi que (elles d’une série de genres voisins, tous se distinguant entre eux principalement par le mode de découpure des feuilles, plus ou moins profondément lobées, parfois divisées jusqu’à la base en lobes indépendants ou réduites a d’étroites lanières. — Les Salisburia font leur apparition dans le permien (Hussie et Autun) et se multiplient dans le jurassique (Sibérie et Spitzberg), pour Ginghophyllum Grasseti Sap. — Fragment de rameau feuille réduit à environ ’/•> de la grandeur naturelle (d’après Saporta). se poursuivre à travers le crétacé jusque dans le tertiaire (Groenland, Angleterre, Italie) ; le .S’, adiantoides Ung ne peut guère être distingué du G. biloba actuel et est probablement de même espèce. A l’époque jurassique les Salisburia s’étendaient d’un pôle à l’autre. — Le genre Sa ■ porteaFonl. et Wh. du permien (Etats-Unis) et du westphalien supérieur (Canada) ne diffère des Salisburia que par la divergence plus accentuée des deux lobes principaux île la feuille plus grande d’ailleurs. — Dans le genre Gingkodium Yok., très voisin également, le limbe de la feuille est, au contraire, atténué vers le bas et à son sommet, tantôt à peine échancré, tantôt bilobé ; il n’a été rencontré que dans l’oolithe inférieure du Japon. — Le genre Whittleseya Newb., du centre des États-Unis, a également la feuille atténuée en bas, mais tronquée en arc de cercle au sommet et à bord denté. — Les feuilles, dans le genre Rhipidopsis Schmalh. (permotrias de l’Inde et de la République Argen- tine), sontorbiculaires ou ovales, à folioles cunéiformes rappelant celles des Salisburia jurassiques : les Psygmophyllum Schimp. du permien de l’Oural ne paraissent guère en différer. Saporta a donné le nom de Gingkophyllum à des Salisburiées à feuilles atténuées en long pétioie, mais à limbe cunéiforme entier ou lobé, qu’on trouve dans le westphalien d’Angleterre et le permien de Lodève. Les genres Baiera F. Br. et Tricho/ntys Sap. sont rapportés également aux Salisburiées, les Dicranophyllum Gr.-Eury le sont avec plus de doute (V. Baiera et Dicranophyllum). Bikl. : Saporta et Marion, l’Evolution du règne végétal. Plianérogamcs, I. — Grand Eury, Mémoire sur la ’flore carbonifère. — Ziîiller, Eléments de paléobotanique, 1900. SAUSBURY. Ville d’Angleterre, ch.-l. du comté de Wilts, au confluent de la Bourne et de l’A von ; J5.533 A. Salisburia antarctica Sap., du lias australien.— H. S. inlériuscula Hr.. du jurassique du cap Boheman (Spitzberg). Cathédrale de Salisbury. hab. (en 1891). Faubourg de Fisherton-Anger, sur lar.g. de l’Avon. Jolie ville régulièrement bâtie. Evêché. Magnifique cathédrale de style gothique, édifiée de 121 !» à 1258 avec tour de 122 m., achevée en’ i 350 seulement (ainsi que la façade 0.). Elle est construite en forme de douLle