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SALDANHA — SALERM

voir. Il no put s’y maintenir que jusqu’au 30 août. En IV’vr. 1871, il fui nommé ambassadeur à Londres. II. Léonardon.

BlBL. : CONDE DA CARNOTA, MemoirS <>[ jirlit-nu) rshnl the duke of Saldanha ; Londres, 1380, 2 vol. m-8. SALÉ (Grand lac) (V. Etats-Unis, t. XVI, p. 838, et Utab).

SALÉ. Ville maritime du Maroc occidental, sur la rive de l’océan Atlantique, sur la rive droite du l !ou Regrag, qui la sépare de Rabat ou Rliat, cité deux a trois fois plus considérable, à 175 kil. E. de Fez, 230 S.-O. de Tanger, un peu plus de 300 N.-N.-E. de Maroc. On lui attribue 10.000 âmes. C’est une ville morte, tout le commerce s’étant réfugié à Rabat ; une soi-disant place forte qui, quoique bien entretenue (à la marocaine), ne résisterait pas une heure à des Européens pourvus de canons ; un embrouillamini de ruelles où les murs branlent, où les maisons croulent : sort de toutes les villes saintes, qui veulent rester saintes et où personne ne travaille et ne s’ingénie. Etant donc ville « sainte », Salé fourmille de mosquées, de chapelles, de zaouias ou écoles ; et c’est à peu prés tout ce qu’on en peut dire. Ses habitants, dont beaucoup, sinon le plus grand nombre, ont pour ancêtres des « Andalous », c.-à-d. des Maures chassés d’Espagne, furent autrefois célèbres comme pirates dans toute la chrétienté ; ils n’ont de remarquable aujourd’hui que leur fanatisme : « Les vrais croyants seuls sont admis à y demeurer ; il n’y a pas longtemps encore, les chrétiens et les juifs s’abstenaient prudemment de la visiter, même de jour ». Autour de la ville, il y a quelques jardins arrosés. Salé rappelle par son nom l’antique Sala, colonie phénicienne qui devint colonie romaine puis nécropole musulmane sous le nom de Chella ; mais Sala comme Chella eurent leur site de l’autre coté du lleuve, dans l’immédiate banlieue de Rabat. 0. Reclus. SALE-BECQUE (La). Rivière du dép. du Nord (Y. ce mot, t. XXV, p. i).

SALÉCHAN. Com. du dép. des Hautes-Pyrénées, arr. de Bagnères-de-Bigorre, catit. de Mauléon-Barousse ; 637 hab. Stat. du chem. de fer du Midi, SALÉE (Rivière). Bras de mer (Antilles) (V. Guadeloupe).

SALEICH. Com. du dép. delà Haute-Garonne, arr. do Saint-Gaudens, cant. de Salies-dc-Béarn ; 080 hab. SALEIGNES. Com. du dép. de la Charente-Inférieure, arr. de Saint-Jean-d’Angély, cant. d’Aulnay ; 037 hab. SALEINE. Rivière du dép. de la Drame (Y. ce mot, t. XIV, p 1121).

SALEÏS. Rivière du dép. des Basses-Pyrénées (V. Pyrénées- [Basses-], t, XXVII, p. 1029). SALEIUS Bassus, poète latin (V. Bassus). SALELLES (Les). Com. du dép. de la Lozère, arr. de Marvejols, cant. de Chanac ; 420 hab.

SALEM (Salmannsweiler). Ville d’Allemagne, grandduché de Bade, cercle de Constance, à 11 kil. N. du lac et 445 m. d’alt. Ancienne abbaye cistercienne, fondée en 1137, sécularisée en 1802 (330 kil. q.). Il en subsiste une église gothique (1282-1311), de vastes salles refaites en partie en style rococo, etc.

SALEM (Schelam). Ville de l’Inde, ch.-l. d’un district de la présidence de Madras, entre Arcot et le Maïssour, sur le chem. de fer de Madras à Calicut ; 67.710 hab. (en 1801) dont 66.880 Hindous. Importants tissages, tapis renommés ; excellente coutellerie. SALEM. Ville des Etats-Unis (Massachusetts), sur une presqu’île de la cote, à 22 kil. N.-E. de Boston ; 30.801 hab. (en 1890). La corroirie et la cordonnerie y sont très développées. Fondée en 1626, Salem est la métropole du Massachusetts (V. Etats-Unis, t. XVI) ; elle a conservé ses vieilles maisons de briques, plusieurs sociétés savantes. Patrie de Pickering, Putnam, Prescott etNath. Hawthorne.

— A 3 kil. S. est l’institut Veabodij. SALEM. Ville des Etats-Unis (Ohio) ; 5.780 hab. (en majorité quakers). Industries métallurgiques et textiles. SALEM. Ville des Etats-Unis (New Jersey), sur le Salemcreek, près de la baie de Delaware ; 5.510 hab. (en 1800). Conserves de fruits.

SALEM. Ville des Etats-Unis, capitale de l’Etat d’Orégon, sur la r. g. du Willamette ; 4.515 hab. (en 1890). Université, minoterie.

SALEMBRE (La). Rivière du dép. de la Dordoqne (V. ce mot, t. XIV, p. 92 i).

SALEM I. Ville de Sicile, prov. de Trapani, sur le chem. de fer Païenne à Trapani ; 12.000 hab. Château ruiné. Garibaldi y proclama le 13 mai 1860 l’occupation de la Sicile au nom de l’Italie. C’est l’antique Halyciœ. SALENCY (Salenciacus, Salenchy). Com. du dép. de l’Oise, arr. de Compiègne, cant. de Noyon ; 721 hab. C’est à saint Médard lui-même, natif de Salency et évèque de Noyon, que la légende attribue la fondation de la fête de la rosière (V. ce mot). L’église de Salency est de plusieurs époques : le chœur est flamboyant, la façade de la Renaissance. Cette église contient un curieux baptistère, que quelques-uns font remonter jusqu’au xn e siècle. Le château date en partie de la lin du xvi c siècle. La chapelle de Saint-Médard, où se fait le couronnement de la rosière, et occupant, d’après la tradition, l’emplacement de la maison où était né saint Médard, ne présente plus aucun intérêt archéologique, mais elle possède un vitrail daté de l’année 1351. Une autre chapelle, dite de la Prairie, est bâtie, dit-on, sur le lieu même d’un miracle du saint. On a trouvé, dans le cimetière, de nombreuses antiquités, et il existe une tombelle sur le territoire. L’ancienne coin, de Dominais, aujourd’hui reliée sans discontinuité au chef-lieu, était une seigneurie distincte qui devait, selon la tradition, sa création à une maison de Templiers. C. St-A.

SALENTE. Cité antique de l’Italie, métropole des Salentins (Sallenlini) qui occupaient la presqu’ile dénommée aujourd’hui Terre d ’titrante. On en attribuait la fondation à Idoménée. Fénelon y conduit son Télémaque et a l’ait de Salente une sorte d’Etat idéal, bien et pacifiquement administré. Les Salentins furent le dernier peuple de la péninsule soumis par les Romains, en 266 av. J.-C. SALÉON. Com. du dép des Hautes-Alpes, arr. de Gap, cant. d’Orpierre ; 124 hab.

SALEP (Bot. et Thérap.). Le salep est une substance fournie par les bulbes desséchés de plusieurs espèces d’Orchidées, principalement des Orchis mascula, 0. mono, 0. lalifolia, 0. militaris, 0. simia, 0. fusca, 0. mnculala et Ophrys aracknites, 0. apifera, etc. On le prépare en Perse et en Asie Mineure, en Macédoine, dans le S. de l’Europe et le N. de l’Afrique. Les tubercules de nos Orchis indigènes, nettoyés et séchés au soleil, donnent un salep analogue à celui de l’Orient. Il est constitué par de petites masses ovoïdes, irrégulières, d’un gris jaunâtre, demi-transparentes, de cassure cornée, d’une odeur peu caractérisée et d’une saveur douce et légèrement salée. Il renferme notamment une matière mucilagincuse, analogue à la bassorine, hydrate de carbone ; il se gonlle beaucoup dans l’eau. En outre, il contient très peu d’amidon et d’albumine. On l’a longtemps considéré comme un excellent analeptique, mais on no peut guère compter sur sa valeur nutritive, qui semble bien inférieure à celle d’autres substances amylacées comme le sagou et le tapioca. La poudre de salep humectée a été administrée en décoction ou en gelée à la dose de 3 gr. pour 300 gr. d’eau, en particulier dans l’entérite aiguë ou la fièvre typhoïde ; son absorption par l’intestin est douteuse. Rappelons encore son emploi comme aphrodisiaque en Orient. SALÉRANS. Coin, du dép. des Hautes-Alpes, arr. de Gap, cant. de Milliers ; 218 hab.

SALERM. Com. du dép. de la Haute-Garonne, arr. de Saint-Gaudens, cant. dTsle-en-Dodon ; 215 hab.