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OBLOMOFF.

Euh ! toi, sac à farine, fit-il. En attendant, adieu…

— Arrête, Michée, interrompit Oblomoff ; j’ai besoin de te demander conseil sur certains points.

— Qu’y a-t-il encore ? parle vite ; je n’ai pas le temps.

— Deux malheurs viennent de fondre sur moi. On me chasse de mon logement…

— Probablement parce que tu ne paies pas, et on a raison ! dit Taranntieff, et il voulut partir.

— Allons donc ! je paie toujours d’avance. Non, on veut arranger ici un autre appartement… Attends donc ! où vas-tu ? Dis, qu’y a-t-il à faire ? on me talonne pour que dans huit jours nous ayons déménagé…

— Où as-tu pris que je suis ton conseiller ?… Tu as tort de t’imaginer…

— Je ne m’imagine rien du tout, dit Oblomoff. Au lieu de crier et de tapager, réfléchis à ce que je dois faire. Tu es un homme pratique…

Taranntieff ne l’écoutait plus et pensait à quelque chose.

— Allons, je le veux bien, remercie-moi, dit-il en se décoiffant et en s’asseyant, et donne-nous du champagne à dîner ; ton affaire est faite.

— Comment cela ? demanda Oblomoff.

— Y aura-t-il du champagne ?

— Je le veux bien, si le conseil vaut…