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pieds ; dans une autre planche à Shinjikou, un homme, le jour de la fête des Étoiles, attachant des lanternes et des papiers de couleur à un bambou ; dans une autre planche à Foukagawa, une femme qui achète, à un marchand d’oiseaux et de poissons vivants, un oiseau qu’elle emporte dans une cage.

Nous trouvons dans le troisième volume, une vue de la statue en pierre de Niô, et l’entrée du temple à Zôshigaya ; une vue de la terrasse du temple à Akasaka, où sont des femmes et des enfants ; une vue d’un paysage où un homme souffle devant des promeneurs, des caramels pour les enfants, en forme d’oiseaux, de théières ; une vue en pleine neige de Koudan, où une Japonaise est si joliment encapuchonnée de noir ; une vue d’Asouka, où un Japonais est en train de tirer sur une feuille de papier, étendue sur l’inscription d’un monument commémoratif d’un artiste ou d’un lettré (sékihi), une épreuve de cette inscription, dont une autre épreuve est tenue, séchant devant elle, par une femme.

La femme qui peuple les promenades de ces trois livres, c’est la femme très reconnaissable, que dessine l’artiste vers ses quarante ans, la gracieuse petite femme longuette, au haut