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l’art japonais.

du plaisir de la chasse dans les montagnes, de la pêche dans la mer, il s’amusait à faire nager les gens avec de lourdes pierres attachées à leurs corps, ou à les faire courir, pieds nus, sur la glace ; et le monde de son entourage, il voulait qu’il fût habillé de chaude ouate, en été, et de toile claire, en hiver. Enfin il aurait fallu, pour la distraction de ce seigneur, que les poules chantassent et les roues tournassent de côté. C’est dire, que l’argent et l’or étaient entre ses mains, comme l’eau de la rivière.

Or, il se trouvait dans la province voisine, un autre seigneur appelé « l’Eau de riz », habitant le chateau des Créanciers…

Mais ici, le traducteur s’est arrêté, déclarant que le texte se composant, d’un bout à l’autre, de jeux de mots, et d’allusions seulement compréhensibles pour des Japonais, est intraduisible en français.

XIV

La même année, en 1800, Hokousaï illustre les trois volumes de Soumida gawa Riôgan itiran, Coup d’œil sur les deux rives de la Sou-