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hokousaï.

de la Soumida (H. 25, L. 65), aux maisons et aux arbres minuscules, commençant à la fin d’un pont qui réunit les deux rives, et où se voit dans le haut du ciel un imperceptible cerf-volant.

Et sans doute il existe d’autres, bien d’autres de ces feuilles de passages séparées, que peut-être la publicité donnée au nom d’Hokousaï, fera retrouver au Japon ou ailleurs. Pour ma part, je possède seize de ces paysages en largeur, réunis en un album, qui porte sur la couverture le titre écrit à la main : Tôto Meisho shû, Collection des endroits célèbres de Yédo, illustrés par des poésies : seize feuilles au tirage le plus rapproché des sourimonos, et qui ont dû être publiés à la fin du dernier siècle, ou au commencement de celui-ci.

1. Le coucher du soleil sur la mer à l’embouchure de la Soumida.

2. Dans la campagne, un grand cercle en paille entre deux bambous, un cercle sacré, où un prêtre fait passer les enfants, d’après la croyance que ce passage évite aux enfants les épidémies.

3. Un coup de vent forçant deux femmes à ramener sur elles leurs robes, enroulées dans un enveloppement plein de grâce.

4. Admiration de Japonais et de Japonaises