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hokousaï.

que l’artiste ne trouve pas d’intérêt à dessiner, procédé qu’abandonna plus tard Hokousaï.

Dans le premier volume : la vue intéressante du temple sinthoïste Shimméi, avec sa sobre architecture, et le pont de Nihon-bashi, avec la foule grouillante qui l’emplit tout le jour.

Dans le second volume : une boutique de nori, la plante marine comestible, dont il se fait au Japon une grande consommation ; une maison de thé où se tient sur la porte une guésha ; une rue du quartier marchand de Sourouga-tebô ; une boutique de poupées à Jikkendana, avant la fête des filles, avec les pyramides des caisses, le petit monde de ses vendeuses, la queue interminable des acheteurs allant jusqu’au bout de la rue ; une teinturerie, à la porte de laquelle un teinturier tend ses étoffes ; une tuilerie ; l’hôtel des Hollandais, Nagasakiya, devant lequel, un rassemblement de curieux regarde trois habitants de l’hôtel à une fenêtre ; la boutique du libraire Tsoutaya, l’éditeur d’Outamaro, avec sa marque faite d’une feuille de vigne vierge, surmontée du pic de Fouzi-yama, sur une lanterne, et ses piles d’images, et ses commis en train de faire des rangements, et l’annonce de ses albums nouveaux sur les planches de bois de la devanture.