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hokousaï

Un paysage tout blanc, tout rose, qui par la floraison des arbres fruitiers, est comme le jaillissement du printemps dans un paysage d’hiver.

Je citerai parmi les sourimonos de M. Vever :

La promenade dans un temple, de Japonais et de Japonaises examinant les tableaux accrochés au mur, et où est représenté un groupe de deux Japonais, arrêtés devant un kakémono, dont l’un regarde la peinture et l’autre regarde les femmes.

Un Japonais dans une « Maison Verte » en train de fumer. Sa maîtresse, à côté de lui, fait essayer, pour l’amusement de son amant, un pas de danse à sa kamouro, à sa fillette de service, dont un maître de danse, agenouillé devant elle, guide les mouvements.

Je citerai, dans le format moyen, parmi les sourimonos de M. Haviland :

Un dieu du tonnerre, se précipitant au milieu des éclairs, dans le bain d’une femme à moitié déshabillée ; un lutteur ou un kami, dont une femme remplit de saké la coupe, une coupe grande comme un plat, tandis que deux autres femmes accroupies à ses pieds rient de sa grosse bedaine poilue, prenant l’air.

Dans les grandes bandes :