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l’art japonais.

en l’air une petite tortue qu’il vient de prendre.

Une grande langouste à la teinte rougeâtre, du savant dessin d’un naturaliste, un sourimono fait pour le Jour de l’An, aux frais d’une société de vingt personnes.

Des passants dans la brume : des hommes porteurs d’instruments de travail, des femmes, des enfants.

1803


Une série de trente-six planches : Les trente-six occupations de la vie. Parmi ces compositions, une charmante impression : un petit Japonais qui apprend à écrire, et dont la mère guide la main armée du pinceau.

Une autre série de cinq planches : Les cinq forces, figurées par des femmes.

Une autre série de dix planches : Les cinq chevaliers élégants : les cinq chevaliers élégants, toujours représentés par des femmes.

Une série de sept planches : Les sept Komati, les sept périodes de la vie de la poétesse. Cette poétesse à la vie accidentée, et si populaire au Japon, eut un moment l’ambition de devenir la maîtresse de l’Empereur, en même temps qu’un sentiment tendre pour un seigneur lettré de la cour, nommé Foukakousa-no-