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l’art japonais.

En 1821, il signe : Katsoushika I-itsou (celui qui ne fait qu’une chose), comme s’il voulait exprimer le regret de n’avoir fait que de la peinture depuis sa jeunesse ; il signe encore : Guetti rôjin I-itsou (I-itsou vieillard fou de la lune).

En 1822, il signe : Fouzénkio I-itsou (I-itsou, celui qui ne fait qu’une chose, sans se laisser influencer par les autres).

En 1823, il signe : I-itsou. Hayashi dit que Hokousaï voulait qu’on prononçât ce mot Tamekazou ou I-itsou, et que c’est une erreur de prononcer Tamé-itchi.

En 1824, il signe : I-itsou, le vieillard de Katsoushika, et le vieux fou I-itsou.

En 1826, il signe : le vieillard de Katsoushika I-itsou.

En 1829, il signe : le vieillard I-itsou, et cependant comme le public a l’habitude de son ancien nom, il signe cette année, les Héros de Souiko : le vieillard I-itsou de Katsoushika, précédemment Hokousaï.

En 1834, il change une dernière fois de nom et signe : Manji changement de nom de Hokousaï, et Svastica , le signe de Man (dix mille).

En 1835, il signe : Manji.

À partir de 1836, jusqu’à sa mort, il signe : Manji, vieillard fou de dessin.