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hokousaï.

À Londres, chez M. S. M. Samuel, il y aurait un album de croquis d’Hokousaï, consacrés uniquement à la représentation du Yoshiwara, du quartier de la prostitution.


À côté de ces albums de premières pensées de l’artiste, donnons l’indication d’un album de dessins terminés, de dessins pour la gravure, faisant partie de ma collection.

Réunion de cinquante dessins à l’encre de Chine (H. 14 — L. 14), dont la plupart sont rehaussés d’une petite teinte rose, pour être exécutés en gravure, comme les impressions de la Mangwa, et autres livres gravés. Quelques-uns de ces dessins sont, avec des changements, des reproductions de compositions, publiées ailleurs.

Tous ces dessins auraient été faits, au temps où il signe Katsoushika Taïto (vers 1817) et sont enfermés dans une double circonférence formée par l’allongement des deux caractères Hokou avec deux cartouches sur les côtés, contenant répété, le caractère saï.


L’Oukiyô yé Rouikô par Kiôdén, en célébrant le talent d’Hokousaï, parle de l’adresse de sa main, s’étend sur le virtuosisme de l’artiste, qualité appréciée au Japon, où l’on tient compte