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l’art japonais.

Fouzi-yama derrière un saule pleureur, et coupé par les mailles de filets de pêche, mis à sécher.

Parmi les paravents, je n’en citerai qu’un, qui est de la plus belle qualité, et formé de deux panneaux (H. 170. — L. 80). Il représente, sur le panneau de droite, la déesse Béntén, planant au milieu des nuages ; un dessin très légèrement lavé d’aquarelle ; sur le panneau de gauche, un dragon largement enlevé à l’encre de Chine.

Ce paravent aux panneaux sur papier, fait partie de la collection Blasini, qui contiendrait des kakémonos et des makimonos intéressants.

Enfin, comme destination originale, le dessin d’une courtisane, en train d’arracher les cheveux blancs d’un Darma, dont la tête fumante, est recouverte d’un mouchoir mouillé.

Kakémono ironique, enlevé par les rapides coups d’un pinceau chargé d’encre de Chine, avec quelques tons de chair, dans la tête du Darma.

Signé : Katsoushika Hokousaï Taïto (vers 1817).

H. 39. — L. 68.

Sait-on d’où vient cette curieuse pochade ? De l’entre-deux d’épaules, enlevé d’un pardessus, appelé haori au Japon, où l’on aime à avoir la