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hokousaï.

vasaki, Masouda ; mais le Japonais n’aime pas la publicité autour de ce qu’il possède, et le catalogue de l’œuvre d’un peintre est très difficile à établir en ce pays artistique.

MAKIMONOS[1]

Makimono contenant : — une feuille de lotus et son bouton, — une branche de pin, — un paysage par un jour de neige, — une feuille de tônabasou, un potiron du Japon de la grosseur de nos melons, — un sanglier, — une aubergine, — un renard habillé en Japonais, — un morceau de saumon salé, — un narcisse, — des poissons, — un rapide, où flottent des fleurs de momiji, — un bol, — une racine de lotus, — un chat, — une anguille, — une traversée de renards sur la glace d’un lac : un dessin curieux, parce qu’il nous laisse voir sous l’aquarelle, les restes d’une esquisse au bois brûlé, au charbon de polonia, le fusain du Japon, dont Hokousaï se servait parfois, et surtout quand il dessinait en présence de quelqu’un.

  1. Rouleau de peinture qui, contrairement au kakémono, se déroule dans sa largeur et contient un certain nombre de motifs.