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hokousaï.

saï a cherché une opposition entre la finesse de la linéature, pour ainsi dire graphique, faisant le contour des mains, du visage, du sein, de la cuisse, du pied, et le ton neutre et le lavage un peu brutal de la robe.

Signé : Gwakiôjin Hokousaï.

H. 97. — L. 32.

Collection Haviland.

Au-dessus d’une cascade, au milieu de fleurs de cerisier, un aigle, le corps ramassé, la tête tendue et projetée en bas, comme s’il s’apprêtait à fondre sur une proie. Peinture au cruel dessin de la tête, au solide noir et au beau fauve de la plume hérissée, et comme soulevée par l’instinct carnassier. C’est la même étude mais, je crois plus poussée, que celle de l’aigle, pris à Sounamoura, en 1848, et qui est dans la collection de M. Hayashi.

H. 106. — L. 54.

Collection Manzi.

Sous la pleine lune, une courtisane en marche vers la droite, elle est dans une robe de dessous jaunâtre, étoilée de fleurs rouges, sur laquelle