Page:Goncourt - Hokousaï, 1896.djvu/324

Cette page a été validée par deux contributeurs.
300
l’art japonais.

du 7e mois (probablement de la même année 1843).

H. 78. — L. 23.

Collection Haviland.

Oiseaux sur un baquet renversé, près d’un œillet et de marguerites : les marguerites gouachées de blanc avec un tel art, qu’elles semblent brodées.

Signé : Katsouskika Hokousaï.

H. 25. — L. 32.

Collection Haviland.

À demi abritée par un paravent, une femme en train de se coiffer, les deux mains élevées au-dessus de sa tête, et soulevant par derrière sa natte à l’aide d’une grosse épingle à cheveux. Accroupie dans un mouvement plein de grâce, son miroir, qu’on ne voit pas, est posé sur le genou d’une jambe remontée ; dans ce mouvement, un sein sort de sa robe, et sous la robe, s’entrevoit un rien du dessous de la cuisse et du pied de la jambe, qui porte le miroir.

En ce kakémono, certainement un des plus soignés et des plus parfaits du maître, Hokou-