des mots, et où en haut des pages, il y a la figuration de ces mots, au-dessus des sujets dessinés, la première image représente le peintre qui a signé la préface du second volume Téngou Téngoudo, présentant un dessin à un Téngou, à un de ces génies aux cheveux en poils de bête, au nez en vrille[1], et Hokousaï dit en tête de ce volume :
Ce livre apprend le dessin sans maître. On a emprunté les lettres, les caractères de la calligraphie, pour faire l’étude plus facile à l’élève. Dans chaque dessin, la marche du pinceau est indiquée par le numérotage, afin que les enfants puissent retenir l’ordre de la marche. Mais ce livre n’est pas pour l’enfant seulement ; les grandes personnes, les poètes par exemple, qui veulent exécuter un dessin rapide dans une société, seront aidées par ce livre. C’est donc les préliminaires du dessin cursif.
À la fin du volume, Hokousaï ajoute :
L’idée qui m’a fait faire ce volume, vient de ce que, un soir, chez moi, Yû-yû Kiwan (nom fantaisiste) m’a demandé : Comment peut-on apprendre à faire un dessin d’une manière
- ↑ La tête du Téngou est formée par les mots Yama (montagne) et Mizou (eau), et la tête du peintre par une réunion de caractères faisant hé-ma-mou-sho.